Bordeaux, 11 Octobre 1828 – 18 Juin 1906, Ecouen

Plusieurs noms de peintres de l’Ecole d’Ecouen restent inconnus, cependant Dargelas a bien fait partie du cercle. Il est l’élève de François Edouard Picot (1786-1868) à l’Ecole des Beaux arts de Paris où il entre le 6 Avril 1854. Au début des années 1850, le célèbre critique d’art anglais John Ruskin écrit un article très enthousiaste sur ses visions sentimentales de l’enfance et de ce fait, il fait augmenter la demande des oeuvres de Dargelas en Angleterre. Celui-ci expose au salon de Paris en 1857 pour la première fois et persiste par la suite.

Le thème de l’innocence de l’enfance est le sujet principal de ses toiles. Il est aimé pour son observation pleine d’humour, de malice et de tendresse. L’esprit de cette époque est particulièrement sensible aux vertus simples de la vie domestique. Son travail est très largement admiré et peut être trouvé dans de nombreuses collections anglaises ou américaines.

Il est le fils de Jean Baptiste Dargelas et de Jeanne Virginie Mimandre. Le 2 Février 1866, il passe un contrat de mariage par-devant notaire et, le 10 Février, il épouse Catherine Etienne Gabrielle Duverger, née à Bordeaux le 9 Janvier 1846. Il vient ainsi le gendre du peintre Théophile Emmanuel Duverger. Cette même année, il quitte Sarcelles pour s’établir à Ecouen, au 9, rue de la Beauvette (place Le-Vacher), où naissent leurs trois filles.De leur mariage reste un témoignage particulier, une chanson composée par un ami, M. Chéreau, sur l’air sans doute très connu à l’époque de J‘ai vu le parnasse des dames.

La guerre de 1870 le fait quitter Ecouen; il se réfugie à Bordeaux avec sa famille (dont son beau-père, le peintre Théophile Emmanuel Duverger). Tous deux y font une demande de passeport pour gagner l’Espagne et l’Angleterre. Ils reviennent à Ecouen après le départ des troupes prussiennes.

Au début de la rue Jacques-Yvon, la maison du peintre, avec son double perron, est habillé d’une grande verrière toujours visible aujourd’hui en façade.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »

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