Rennes, 25 Septembre 1870 – 1924, Paris

Fils cadet de Paul Seignac, il naît à Rennes où la famille s’est repliée avec ses quatre premiers enfants pour se mettre à l’abri des événements de 1870. Son enfance à Ecouen, au contact de son père et au milieu de ce groupe d’artistes talentueux et épanouis, a dû orienter tout naturellement son choix de devenir peintre à son tour.

Sa formation, il l’acquiert successivement dans trois ateliers: celui de Tony Robert-fleury (1837-1911), de Gabriel Ferrier (1847-1914) et enfin – et cet apprentissage là a une influence considérable sur sa carrière – il étudie avec William Bouguereau (1825-1905). Ce dernier est l’un des meilleurs peintres de l’anatomie humaine.

Guillaume Seignac se spécialise aussi dans la peinture du nu, qui est devenue moins traditionnelle, pour gagner en frivolité. On continue néanmoins à la désigner sous le nom de peinture académique qualifiée parfois d’art pompier  et elle réserve une première place au dessin, qui prend le pas sur la couleur. Quelques unes de ses oeuvres sortent de ce cadre: un peu inattendu, ce « Jésus au milieu des docteurs ». Cette autre durant la guerre 1914-1918, où il illustre une affiche destinée à lever un emprunt pour financer des achats d’armes ou encore cette jeune alsacienne criant un « Enfin ! » de joie au moment de la victoire de 1918.

En 1906, il fait don à la commune d’Ecouen d’un tableau intitulé « la Muse », à l’expression familière et qui ne semble devoir à l’antiquité  accentuée que le drapé de son vêtement.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »

guillaume seignac_auto-portrait
La muse