Haverhill (Massachusetts), 1839 – 3 Décembre 1912, Le Caire (Egypte)

On ignore quelle fut l’exacte formation recue par Henry Bacon mais il fut jugé comme suffisamment compétent pour être le peintre-reporter de l’hebdomadaire “Leslie’s Weekly” pendant la guerre civile (1861-1865).
Gravement blessé, il arriva à Paris en 1864 et devint l’élève de Alexandre Cabanel (1823-1889) et de Jean-Léon Gérôme (1824-1904). Il sera l’un des premiers artistes américains à être admis à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris.
Il découvre Pont-Aven en 1864 et y fait venir des artistes américains : c’est le début de l’École.

Il résida à Ecouen de 1866 à 1868 pour suivre les cours de Pierre Edouard Frère (1819-1886). Entre 1867 et 1896, il exposa un total de trente et un tableaux aux Salons de Paris dont, en 1879, “Burial at sea” (Funérailles à la mer). En 1874, il peignit une scène du village d’Ecouen sous l’occupation prussienne.
Henry Bacon destinait son travail essentiellement au marché américain.

À partir de 1880, Henry Bacon se consacra principalement à la composition de scènes maritimes, tout en exerçant une activité de journaliste pour le “Daily Evening Transcript” de Boston, pour lequel il relata divers évènements parisiens, comme la visite du Général Grant ou la création de l’American Artists Association.

En 1897, Henry Bacon effectua un premier voyage en Egypte et, à partir de 1899, il prit l’habitude d’y résider l’hiver. Il entretint une correspondance avec Luigi Chialiva (1841-1914) et Ferdinand Heilbuth (1826-1889).

Honoré Daumier (1808-1879) lui offrit son tableau “Le baiser”. Il s’établit ensuite à Barbizon. Jean-François Millet (1814-1875) lui offrit un torse de jeune fille qu’il rendit à sa veuve.

Henry Bacon quitta ensuite la France pour Londres, et délaissa peu à peu la peinture à l’huile pour se consacrer à l’aquarelle.

Victime d’une crise cardiaque, Henry Bacon mourut au Caire en 1912.
Sa femme organisa alors une grande exposition posthume, constituée pour l’essentiel de tableaux orientalistes peints durant la dernière année de sa vie. Cette rétrospective fut présentée dans de nombreuses villes américaines.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »

Lavandière à Etretat
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