Paris 2°, 10 Juillet 1837 – 2 Novembre 1894, Ecouen

Fils de Pierre Edouard Frère et de Suzanne Gabrielle Bosquet, il étudie d’abord avec son père puis avec Thomas Couture (1855-1879) et Alexandre Defaux (1826-1900). Il est aussi le neveu de Théodore Frère (1814-1888), l’orientaliste. Il expose au salon de Paris de 1861 à 1893 où il obtiendra deux médailles de deuxième classe. Il choisit pour thèmes les paysages puis les chevaux dans toutes leurs attitudes et notamment dans l’atelier de maréchal-ferrant. Ses toiles sont une mine de renseignements sur la maréchalerie dont il s’est inspiré.

Dans les années 1857, Charles Edouard Frère, avec son père, fréquente Charles François Daubigny (1817-1870). Ils se rencontrent souvent à l’ile de Vaux, près d’Auvers-sur-Oise et sur son bateau. D’ailleurs Léonide Bourges, passée par Ecouen, le représente sur une eau-forte à bord du Bottin de Daubigny. Il fut également un habitué des salons.

Le 8 Janvier 1874, par contrat de mariage, il apporte six tableaux, une maison sise à l’angle des rues du Château et de la Beauvette, de 34 a et 19 ca, et une autre, ruelle du Frou. Son épouse apporte un trousseau de 12 000 F et une rente. Le 20 Janvier 1874, il épouse Giulia Augustina Maria Robecchi, née le 3 Décembre 1855 à Paris 2° arrondissement, fille de Henry Robecchi, artiste peintre décorateur, et de Géromina Peviani, demeurant à Paris.

En 1879, il est élu conseillé municipal, il est très actif proposant entre autres un omnibus entre la gare et la mairie. Son père se retire du conseil municipal à ce moment.

Aux environs d’Ecouen, revenant d’une séance de travail sur le motif, Charles Edouard Frère décède tragiquement en chutant d’un char à banc dont les chevaux sont lancés à plein galop. Son décès annonce la fin de l’Ecole d’Ecouen.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire le livre « L’Ecole d’Ecouen – une colonie de peintres au XIXe siècle »

Batteuse à Frépillon
Ane
marché aux chevaux
Maréchal-Ferrant
La moisson
Cheval dans un champ
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